Transport en commun, faut-il le pass sanitaire ?

Depuis août 2021, l’utilisation du titre de transport sanitaire « ne concerne plus les trains du jour« , a-t-on précisé sur Franceinfo le 13 juillet. Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. Cependant, le président Emmanuel Macron a décidé d’étendre le pass santé dans les lieux publics accueillant du public, comme les transports, afin de mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19. Il a déclaré : « Il faut fournir soit un test, soit une preuve de vaccination, pour monter dans les trains longue distance, c’est-à-dire principalement les TGV, les Intercités et les trains de nuit. » La question se pose alors : est-il encore possible de voyager si ni vous ni votre voiture n’avons été vaccinés ? Les règles proposées diffèrent selon que l’on parle de trains de banlieue ou de lignes internationales.

Le pass sanitaire dans les trains au quotidien

Les inspections sanitaires quotidiennes des chemins de fer sont une pratique courante en France. Il ne s’applique pas aux trains de banlieue comme les TER ou les trains de la RATP à Paris. Lorsqu’il s’agit de véhicules dont le temps de trajet est important, ce sont les voitures qui traversent les pays qui entrent en jeu. Par ailleurs, nous allons nous entretenir avec les professionnels dans les prochains jours pour nous assurer que le périmètre et les mécanismes de contrôle sont bien calibrés.

Selon le vice-ministre français des transports, l’objectif est de trouver un équilibre entre la liberté de mouvement dont jouissent les citoyens français et les visiteurs du pays et l’encouragement à se faire vacciner, étant donné que les protocoles sanitaires stricts du pays garantissent que tous les voyageurs peuvent le faire en toute sécurité. Les conditions d’achat, de retour et d’annulation restent inchangées. Toutefois, un test ou une preuve de vaccination sera toujours exigé pour monter à bord des trains de longue distance comme les TGV, les Intercités et les trains de nuit.

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Quel est exactement le problème avec les trains internationaux?

Les trains en provenance de pays comme l’Espagne, où la maladie se propage activement, ainsi que ceux en provenance des Pays-Bas et de la Belgique font l’objet de discussions. Avec l’Eurostar et le Shuttle, nous avons déjà un cadre assez dense. En fait, nous avons eu des discussions avec nos voisins sur la manière de mettre en place un cadre estival aussi clair, compréhensible et sain que possible.

Si la sécurité des soins de santé est évidemment une priorité absolue, il ne faut pas que cette préoccupation paralyse l’économie. Il est toujours nécessaire d’effectuer des transactions commerciales avec les pays du monde entier. Il est important d’offrir aux travailleurs français la liberté d’aller là où le travail les mène. Le système ferroviaire longue distance transporte aujourd’hui plus de 500 000 passagers par jour. Les dispositifs mis en œuvre doivent pouvoir être utilisés soit à bord des trains, soit à l’avance sur les quais avec l’aide du personnel des gares et des forces de l’ordre. L’objectif est de créer un dispositif fonctionnel. Mais il faut décider si les passagers qui sont sous la surveillance de la police dans un train mais qui n’ont pas de billet sanitaire valide seraient soumis à des sanctions, comme l’amende actuelle de 135 euros pour le non port d’un masque.

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