Le succès des transports publics est essentiel pour toute stratégie de réduction des émissions du secteur des transports. Il s’agit d’un bien public, qui présente des avantages en termes d’efficacité des transports, de réduction de la pollution, d’économie locale et nationale et d’intégration sociale. Pour faire des transports publics un choix attrayant et quotidien pour les habitants, les villes doivent bien concevoir le service et surmonter les obstacles physiques et culturels – notamment après les perturbations de COVID-19. Les services de transport public de haute qualité sont fiables, fréquents, rapides, confortables, accessibles, pratiques, abordables et sûrs, et desservent des itinéraires pour lesquels il existe une demande.
Cet article présente les infrastructures essentielles, les considérations de service, la planification du réseau et les messages publics nécessaires pour réaliser le plein potentiel des transports publics.
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Comprendre la qualité de service existante pour éclairer les décisions de mise à niveau
Collecter des recettes, rechercher des investissements publics et privés, et être prêt à subventionner les coûts opérationnels.
Les options de transport en commun telles que le métro, le métro léger (LRT), les tramways et le bus rapide (BRT) sont les moyens les plus efficaces et durables de déplacer un grand nombre de personnes dans la ville. Cependant, la pandémie de COVID-19 a durement touché les budgets de transport municipaux en raison de la diminution des recettes tarifaires et de l’augmentation des coûts d’exploitation. Il est essentiel d’investir dès maintenant dans l’avenir des transports publics si les villes veulent en faire un choix quotidien dans les mois et les années à venir.
La construction de voies réservées aux bus pour le BRT et l’amélioration de la fréquence des services de bus peuvent généralement être mises en œuvre relativement rapidement et à moindre coût, par rapport à d’autres formes de transport en commun. Les grands projets d’infrastructure physique qui transportent généralement plus de personnes sans occuper d’espace routier – en particulier le rail et le métro – sont comparativement coûteux, politiquement complexes et leur planification, leur financement et leur mise en œuvre prennent généralement de nombreuses années.
C’est pourquoi le transport collectif doit être intégré dans les stratégies de transport et de développement urbain à long terme, sur la base d’une évaluation de la ou des options de transport collectif les plus appropriées au niveau local.
Les principales options de financement
Le financement public. Les villes auront généralement besoin d’une combinaison de sources de financement nationales, étatiques et locales pour construire une infrastructure de transport public. Il peut s’agir d’obligations ou de prêts municipaux, par exemple. Les prêts et les subventions des banques nationales permettent de mobiliser des capitaux d’investissement et d’améliorer la bancabilité des projets à grande échelle.
Subvention publique
Elles sont presque toujours nécessaires pour couvrir les coûts d’exploitation. L’idée qu’un système de transport public performant s’autofinance entièrement grâce aux recettes des tarifs passagers est un mythe courant ; au contraire, il procure de vastes avantages économiques externes, notamment une amélioration des résultats en matière de santé et de congestion. Le tarif et le niveau de subvention sont une décision politique. Pour fixer le tarif, les organismes de transport en commun doivent tenir compte de facteurs tels que la répartition des salaires locaux, l’équité sociale et les externalités négatives liées à l’utilisation des véhicules privés.
Augmentation de la recette
Par exemple, à partir des tarifs, de la tarification routière, des taxes sur les transports, des frais de stationnement, de la saisie de la valeur foncière et d’autres politiques liées aux transports.
L’investissement privé
Cela inclut les partenariats public-privé et les obligations.
Les banques multilatérales de développement. Les villes des pays en développement peuvent être en mesure d’obtenir un soutien financier de la part des banques multilatérales de développement.